Sa propre issue

Une issue, ça s’invente. Et chacun, en inventant sa propre issue, s’invente soi-même. L’homme est à inventer chaque jour.
Jean-Paul Sartre

 

17 commentaires sur “Sa propre issue

  1. c’est parfois vrai… mais est-ce que l’homme peut maîtriser son destin?Je ne crois pas…prendre un avion et être scratcher dans le ciel le choix est où? Dans une possible intuition qui se maîtrise ou pas? Nous ne sommes pas maîtres de notre destin je crois qu’il est programmé.

        1. Le parcours, c’est une base de données qui peut être corrigée. Certes, on peut changer de direction, mais nous sommes programmés au départ. On corrige, on rectifie, on invente mais il y a un tatouage de naissance, me semble-t-il.

          1. j’aime cette idée de tatouage puisqu’il est vrai que selon notre environnement,notre éducation notre personnalité ,qui se veut par orgueil imbécile être unique (voir l’adolescence qui veut se libérer pour s’affirmer en dehors de sa famille,son environnement et, l’âge du :MOI JE…reste malgré tout marqué par tout ce qu’il est : soit la racine d’un arbre..

          2. Etre soi parmi les autres, être soi avec ses dualités, être soi à en avoir le vertige, tel serait le sens de notre parcours, mais il y a la source, le ferment…

  2. La liberté de choisir son issue, c’est le propre de l’homme. D ailleurs l’homme choisit aussi l’issue des animaux. Mais l’Homme est un animal en fait… Ca m’embrouille.

        1. La grandeur de l’homme est grande en ce qu’il se connaît misérable. Un arbre ne se connaît pas misérable.
          C’est donc être misérable que de se connaître misérable ; mais c’est être grand que de connaître qu’on est misérable.
          L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature ; mais c’est un roseau pensant. Il ne faut pas que l’univers entier s’arme pour l’écraser : une vapeur, une goutte d’eau, suffit pour le tuer. Mais, quand l’univers l’écraserait, l’homme serait encore plus noble que ce qui le tue, puisqu’il sait qu’il meurt, et l’avantage que l’univers a sur lui, l’univers n’en sait rien.
          Toute notre dignité consiste donc en la pensée. C’est de là qu’il faut nous relever et non de l’espace et de la durée, que nous ne saurions remplir. Travaillons donc à bien penser : voilà le principe de la morale.
          Roseau pensant. — Ce n’est point de l’espace que je dois chercher ma dignité, mais c’est du règlement de ma pensée. Je n’aurai pas davantage en possédant des terres : par l’espace, l’univers me comprend et m’engloutit comme un point ; par la pensée, je le comprends…
          B Pascal

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