Ecrire sa vie
Dans ce lieu où s’invitent la convivialité et l’humilité, où se croisent la solitude et la curiosité, l’enthousiasme et l’initiation, vous êtes là, de tous milieux sociaux, salariés, retraités, sans emploi, étudiants, vous êtes venus vous familiariser avec l’écriture. Vous êtes là, pour découvrir comment être à l’aise avec les mots. Ici, l’animateur ne ramène pas sa science. L’animateur est quelqu’un qui écrit comme vous, certes avec son expérience, sa technicité. Je vous laisse découvrir cet espace de créativité, de partage, de tolérance.
Souvenirs
Face à notre passé vivifiant, les souvenirs émergent, les mots incommodant la page blanche…
Les mots en pluie, les mots en cristal de roche, les mots en méandres, les mots en dérives, les mots en criques de plaisir, les mots en dentelle de liberté, les mots en lames de douleur, les mots en sillons de sincérité, ces mots que j’aime
Le parcours d’une vie avec ses rêves, ses précipices, ses combats
La vie est indissociable de l’écriture, pilier du progrès humain. Notre vécu riche d’histoires depuis l’enfance, nous pourrions le transmettre. Pourquoi ne pas refaire le parcours pour retrouver des émotions, des rivages, des parcelles de vie ? Les mots à travers un voyage sans frontières, sauront dessiner un chemin galvanisant.
Un lieu atypique
L’atelier d’écriture est d’abord un lieu de création et d’échanges. Un lieu où les mots s’impatientent.
C’est aussi l’occasion de vivre une expérience, ne serait-ce que pour se défaire de l’idée d’une activité ludique et coercitive. Vous serez surpris par l’esprit d’humilité de l’atelier. Le plaisir d’écrire va progressivement remplacer toute idée préétablie.
L’écriture est certes un exercice solitaire mais ici, on vient partager les mots et découvrir ses germes de créativité.
La source
Il ne s’agit pas d’un atelier traditionnel. Notre espace de travail se singularise par son concept. L’essentiel, c’est l’état d’esprit ! Et la tentation d’écrire nous renvoie à une source. L’envie est tapie au fond de nous. Nous allons inverser les schémas et rechercher le déclic. L’atelier sera un terrain expérimental.
L’animateur : Didier Celiset
Céder à l’effet de mode, m’emparer d’un engouement pour les ateliers d’écriture et devenir animateur ! Sûrement pas ! Ma personnalité et mon parcours suffiraient à réfuter de telles suspicions. J’aime les raccourcis. J’aime l’efficacité. J’aime jouer avec les mots.
Auteur de chansons, sociétaire de la SACEM, j’ai ensuite été attiré par une autre forme d’écriture. Ecrivain biographe, j’ai également publié à compte d’auteur onze romans. En parallèle, j’ai co-écrit quatre spectacles pour le théâtre.
Vous allez rencontrer l’écriture, croiser les mots que vous connaissez si bien, mais cette fois-ci vous allez les regrouper, les déployer sur le papier, et sans difficulté. Les mots avancent comme ces pièces maîtresses qui se déplacent sur l’échiquier ! Vous allez franchir ce barrage que vous avez vous-même érigé, pour découvrir le plaisir d’écrire, de transmettre vos émotions !
Raisons de découvrir un atelier d’écriture
Au sein d’un atelier d’écriture, nous pouvons trouver cette sensation de liberté tant recherchée. Le stylo, la feuille de papier seront les objets-symboles de cette liberté dont allons recueillir les premières doses si singulières, car cette liberté va frôler les parois de la mémoire. Ensuite nous allons rencontrer d’autres personnes animées de cette même curiosité pour ce rendez-vous avec les mots. Nous allons communiquer avec ces personnes selon un mode nouveau, avec cette forme de séduction par l’écriture. Et là un miroir va se plaquer à nous, nos émotions vont ressurgir. D’une initiative à peine enthousiaste, va percer une forme de créativité, les mots cherchant leur place puis frémissant sous un entrelacement d’idées préconçues. Les complexes, les tabous, les blessures, les espoirs, les fougues, les jubilations vont trouver des chemins, des passerelles, des abris à travers l’écriture. Enfin, nous découvrons un espace de tolérance.
Combien de fois ai-je entendu ? « J’ai tellement envie d’écrire… » mais les mots sont là, couchés dans les criques de vos rêves, sous la terre de vos blessures, sous les roches du passé, ces mots, vous les portez…
Témoignages
Certaines personnes affichent leur réussite. L’insatiabilité endosse alors le premier rôle d’une pièce intitulée »l’ascension sociale ». En coulisses, la détermination, les opportunités, la chance sont les acteurs de cette réussite, Soyons réalistes, les plus grandes persévérances produisent les plus beaux résultats avec cette dose de connivence du destin.
D’autres facteurs produisent ce bond dans la stratosphère de la reconnaissance d’une société friande de compétitions. Au fond nous progressons, nous innovons grâce aux traces écrites, aux témoignages intemporels.
J’aime cerner ces êtres parfois hors norme qui peuvent arguer d’un succès quasi insolent et qui le doivent à leur mental avant tout. J’ai eu la chance d’approcher ces personnes volontiers volubiles sur leurs expériences semées de barrières, sur leur acharnement à concrétiser un rêve. Ces êtres insaisissables sont néanmoins capables de vous fasciner par ce brassage d’ingéniosité et d’intrépidité propice à la performance. Au fil d’une conversation, les fougues d’un parcours programmé, remontent à la surface.
Retrouver ses émotions
Comme c’est facile de plonger dans les sillons d’une mémoire alerte et d’y retrouver ces émotions ostensibles, de l’enthousiasme à la foi, de l’obstacle au défi, de la contrainte au sursaut !
Lorsque je suggérais à ces battants dans l’âme d’écrire leur biographie, déjà pour tisser ce lien précieux entre générations, j’obtenais des réponses confuses, peu convaincantes. Pourtant il n’est pas si difficile d’injecter les ferments d’un succès dans une écriture fringante. Evidemment, relater sa vie, représente un exercice de rigueur engendrant des mois de rédaction.
J’ai pris l’exemple de personnes au mental de gagnant, qui excellent, car l’écriture est un exercice si euphorisant dès lors qu’on l’aborde avec un esprit émoustillé. J’ai rencontré tant d’autres personnes se confiant sur leur combats, leur solitude, leur désarroi…
L’écriture la plus noble conquête de l’homme
Elsa Triolet
Et si vous tentiez de rechercher ces parcelles de jeunesse, de repartir sur les allées d’une vitalité avec les germes de l’audace, de retrouver les rencontres qui ont forgé votre tempérament ! Vous pourriez livrer le récit d’une vie avec ses repères, ses confusions, ses gageures. Le label d’une vie ! Vous y avez songé d’ailleurs, mais le temps passe…
La tentation d’écrire
Elle est là, enfouie, elle surgit de temps en temps, même le rêve d’écrire ondule votre âme …Ecrire, c’est un plaisir qu’il faut connaitre tant cette forme de créativité procure une sérénité surprenante…Même si votre écriture est un cri, une colère ou ressemble à une souffrance traversant les pages, elle soulage…Ecrire, c’est témoigner ou tisser une histoire, mais c’est un cheminement vers l’océan des mots…
On passe sa vie avec la parole ou le verbiage – tandis que l’écrit semble une contrée lointaine, un territoire qu’on n’a guère envie de fouler…Ecrire exige un effort et le temps est chevillé à la facilité. Evidemment l’écriture ne recueille pas toujours l’enthousiasme car au bout de la ténacité, il y a seulement une satisfaction d’ordre spirituel – aujourd’hui, nous sommes en quête de gain, de confort social, d’acquis concrets – aussi l’écriture semble t-elle assimilée à une tâche rébarbative pour si peu de contentement…cet exercice semble voué à l’élite, aux gens talentueux, à une galaxie spécifique…en quelque sorte, vous dressez des barrières, des aprioris et pourtant vous pourriez côtoyer les vertus de l’écriture….
Le récit autobiographique
L’enfance revient intacte sitôt qu’on laisse notre mémoire s’emparer de cette période. L’enfance est un territoire réservé à la pudeur, à l’intime, l’enfance, clé d’un parcours, et pourtant si l’on décide d’écrire sa vie, l’envie est sinon irrésistible du moins naturelle d’évoquer l’enfance. Le récit autobiographique va se construire tel un chemin broussailleux menant à l’orée d’un engagement.
On s’engouffre dans son passé, on retrouve des dialogues, des parfums, des odeurs, des fragments de vie qui craquellent, tanguent, basculent, qui s’élancent.
On retrouve sa vie à quinze ans, à vingt ans, à cinquante ans…on vacille, on cahote dans les mailles des regrets, on revit des moments gravés dans la roche de la passion.
Une enquête révèle qu’un français sur trois rêve d’écrire
Je croise tant de personnes qui me confient leur envie d’écrire un jour. On me dévoile volontiers un journal intime, des pages écrites certains soirs de solitude, de cafard, des cahiers remplis de fragments d’histoires. On me convie à visiter des blogs où je découvre des parcelles de vie.
Pourquoi se confiner dans une bulle timorée ?
Une idée préconçue
On donne une connotation revêche à l’atelier d’écriture. Un atelier d’écriture évoque pêle-mêle l’effort, la pédagogie, la rigueur. Rien qui puisse ressembler à un hobby ! Aussi, c’est le dernier endroit où l’on aimerait se rendre. Paradoxalement, la tentation d’écrire nous effleure.
Qui d’entre nous n’a pas entamé l’écriture d’un journal intime, d’un livre ? Pourquoi ne pas aller au bout des choses ?
En fait, l’écriture s’enveloppe d’impudeur. On se livre en posant sur la page blanche des fragments intimes, des épisodes du passé, sillons de notre personnalité. Même si personne ne devait lire nos écrits, on a sans doute peur de dévoiler ce qui nous assaille ou nous étreint. Et le temps passe, tressant dans l’inconscient la tentation de raconter sa vie – un parcours éclaboussé par les regrets, la nostalgie, les fantasmes – et une kyrielle d’appréhensions quant au style, à la mise en forme.
L’écriture peut aussi revêtir la forme du témoignage, cette transmission que l’on préférerait savourer à un âge avancé.
Nous devons gommer cette appréhension par rapport à l’écrit. Les mots sont comprimés dans notre mémoire. En fait, tout est relié au manque de confiance. Evitons de nous polariser sur l’exercice en temps limité ! Nous devons trouver une manière personnelle d’entamer ce travail d’écriture.
Vous avez l’habitude de narrer, de rapporter, d’alléguer, d’objecter. Vous passez du temps à discourir, à palabrer et devant la page blanche, vous êtes comme figés face à l’obstacle. Un blocage, n’est-ce pas ! Si vous tentiez d’affronter cette difficulté comme on prend un problème à bras-le-corps !
Le plaisir d’écrire
Nous allons nous concentrer sur la source de cette velléité. L’inspiration est scellée au doute. Vous avez peur de vous lancer. Mais l’écriture n’est pas seulement réservée à une élite ! Vous invoquez souvent un manque de vocabulaire, le manque de temps. Laissez-vous guider vers les émotions, le ressenti ! La notion de temps va s’estomper. Toute entrave se dissout lorsque l’on est dans l’état d’écriture.
Aborder un tel exercice, engendre cette phase d’angoisses quand les mots sont retenus quelque part en nous. Effectivement les mots dans leur écrin de complexes, de doutes, de velléités, ne sortent pas si facilement pour remplir les pages…
L’écriture draine sa dose de postures. Un état d’esprit ! Une prise de conscience ! Une thérapie personnelle ! En tout cas, on rejoint le chemin de la rigueur puis ce moment de délectation. Sans doute après avoir écrit une cinquantaine de pages, vous pourrez ressentir ce plaisir, même une aisance dans l’écriture.
L’écriture passe par un déclic, un état
L’écriture témoigne, forge les âmes et laisse une trace si précieuse. Il ne faut pas croire que l’exercice soit aussi ardu ou réservé à une seule élite…l’authenticité d’une écriture, n’est-ce-pas primordial ! L’écriture a son cheminement et c’est même surprenant à quel point elle est source d’apaisement, d’énergie, fracturant les blocages, complexes…refaire par exemple le parcours en portant un regard pénétrant sur le passé, ses failles, ses erreurs, se livrer aux plaies et délices de l’écriture autobiographique.
L’écriture est liée, même scellée au doute. On a peur de se lancer. On a peur d’un manque de vocabulaire, du manque de temps. Mais l’écriture n’est pas seulement réservée à une élite. On peut se laisser guider vers les émotions, le ressenti. La notion de temps va s’estomper…
La confiance en soi
Ecrire sa biographie ou écrire un roman, relève d’un même état d’esprit, la confiance en soi…pourquoi aurions-nous des complexes tant les mots nous sont familiers ? Il s’agit de transposer à l’écrit une disposition naturelle, quant au style, il se façonne avec l’assurance.
La transmission
Nous sommes encore jeunes dans nos têtes, et notre mémoire est vivace. A propos de mémoire, ce parcours d’une vie ne pourrait-il pas être transmis à nos enfants, petits-enfants ? Une transmission si précieuse, n’est ce pas ! Seulement par où commencer ? Par les chemins de l’enfance ? L’exercice semble trop ardu…tant d’anecdotes, tant d’expériences à livrer à l’état brut puis il faudra trouver un certain style…et le temps manque car nous sommes toujours occupés, ligotés aux soucis ou même à la nonchalance…velléités, manque de confiance aussi, bref nous remettons à plus tard cette tentation d’écrire.
Tant de personnes me confient ce rêve, celui de raconter leur vie, et souvent, l’enfance revient, surtout si celle ci a été traversée d’observations gravées comme de douloureuses réminiscences, ensuite l’amour s’insinue avec ses expériences, désillusions, drainant son lot de regrets…Je ressens leur envie de retracer un parcours greffé de tolérance, de lucidité, d’amertume parfois.
En fait, l’écriture semble se fondre dans une autre galaxie, un rêve, un projet maintes fois reporté ou tout simplement l’écriture fomente-t-elle les appréhensions et blocages, trouvant sa meilleure réticence à travers la pudeur. Pourtant ces gens s’animent, s’enflamment ou laissent couler quelques larmes en me confiant des pans de leur histoire. Souvent leurs confidences recèlent des détails révélateurs d’un parcours. Leur récit oral est déjà riche en émotions, descriptions, serti de leurs failles, de leurs atouts, saturé d’anecdotes, porteur de sous-entendus ou secrets enfouis en eux mais si perceptibles.
La mémoire est vivace
Le passage à l’écrit pourrait se faire aisément tant la mémoire est vivace, volcanique, déchirée…en tout cas ces témoignages me confortent dans mon concept d’un atelier d’écriture axé sur l’état d’esprit, la confiance en soi avant toute méthode…Cela pourrait se traduire par un transfert de fertilité des souvenirs en récit imprégné de paliers d’assurance, d’ailleurs paradoxalement les retenues contiennent les germes d’une aisance dans l’écriture. La mémoire est aussi une source suffisamment stimulante pour entamer ce récit d’une vie avec les allées de la jeunesse, ces expériences sur un chemin de rêve, de combats, de rencontres, de solitude, émaillé des assauts du destin.
En participant à mon atelier d’écriture autobiographique, certaines personnes pourraient trouver ce déclic, cette motivation pour se lancer, soulevant cette nappe pudique, cette tenaille de reports évoqués, le manque de temps pour écrire, ces complexes alliés au rêve. Pourtant l’écriture est à notre portée. On peut s’extirper de cet étau de fantasmes, d’envie, de craintes tant l’écriture est attrayante comme la liberté.
Atelier d’écriture autobiographique
Lieu : Paris 12ème
Mardi 19h-21h30
Samedi 14h-16h30
Dimanche 14h-16h30
Des propositions d’écriture afin d’explorer un cheminement ! Aucune contrainte, seulement une orientation, une manière de vous guider.
On dévoile ses mots. On reste authentique, à l’écoute
Demande d’informations
didier.celiset@orange.fr
ou tél : 06 81 94 24 56
Atelier d’écriture par email
Vous vivez quelque part en France ou ailleurs dans une contrée lointaine. Peut-être la présentation de ce site a t-elle attisé votre curiosité. Je vous propose un premier échange de courriels afin d’établir un lien de confiance.
Une approche décomplexée de l’écriture !
L’exercice d’écriture n’est pas si ardu, et la recherche d’un style est un aspect à reléguer après l’essentiel.
L’essentiel, c’est de s’extirper d’un cercle de peurs, de velléités et d’aborder l’écriture avec ces matériaux indispensables, l’impudeur et la confiance en soi.
Je suis très réactif. Je vous adresserai mes commentaires, en outre je vous indiquerai quelques pistes afin de poursuivre ce chemin tonifiant des mots.
Demande d’informations : didier.celiset@orange.fr
Quelle jolie rencontre autour des mots qui, chaque jour, nous baladent et nous cernent d’ondes vivifiantes ! Comme vous le savez, une passion a toujours sa source. Pour moi, l’écriture a d’abord été un simple moyen de m’exprimer alors que la timidité m’infligeait une coupure avec le monde extérieur. La timidité, entrave, handicap, douleur silencieuse, lacéra ma jeunesse. L’écriture avant d’être une passion viscérale, avant d’être elle-même une source de confiance, suscita cette prise de conscience ‘’ Je suis différent mais j’existe ». Enfant, je comprenais que le monde était rempli de turbulences, de cris, de jeux parfois brutaux et que si je n’appartenais pas à ce monde, alors je serais incompris, rejeté, je serais la proie des moqueries ou un être sur lequel la bêtise environnante pourrait frapper. En colonies de vacances ou dans une cour d’école, à l’écart des exubérances de mes camarades, je découvrais la solitude, un univers immense pour un gosse. Combien de fois mes parents convoqués au conseil de classe ont-ils entendu ‘’ votre fils, on ne connaît pas le son de la voix »! Les années ont passé. Au lycée, j’étais l’adolescent timide, paniqué à l’idée d’être interrogé en cours, de monter sur l’estrade. Mais vint le temps des dissertations. Je dépassais souvent la longueur admise, développant mes idées sur plusieurs pages imprégnées d’un style sans doute précieux. Je voulais impressionner le professeur. Quelquefois je récoltais un « hors sujet ». L’exercice devenait jouissif, mon stylo semblait échapper à mon contrôle, ce stylo qui écrivait les mots téméraires, ces mots qui allaient interloquer les professeurs. En quatrième, mon poème ‘’Le soleil » fut lu devant toute la classe. J’étais plutôt embarrassé. Pourtant je voulais absolument être le meilleur dans cette matière ‘’Le français’’. Dès l’enfance, les poèmes, les chansons furent mon refuge. Je m’identifiais si facilement à ces petites histoires tissées en trois couplets et un refrain qu’il me fut aisé d’écrire des chansons. Je ressentais déjà le besoin de colorer, d’imprégner les mots de poésie. Pour moi, les mots devaient absolument avoir une sève, quelque chose en plus. L’écriture a sans doute accentué le paradoxe. J’écrivais parce que j’étais seul et d’un autre côté l’écriture était un exercice solitaire qui me confortait dans ma tour d’ivoire. Je commençais à avoir un style, je me différenciais des autres et surtout j’aimais cette différence qui était mon empreinte, mon tatouage d’adolescent isolé. J’étais capable d’exprimer par les mots ma vision des êtres humains. Je donnais de la force à ces mots, sans doute parce que j’avais envie de cogner sur ma solitude. J’étais enchaîné à cette peur du regard des autres, du jugement des autres. Et là, sur la feuille de papier, s’imprimait mon assurance. L’écriture m’offrait la reconnaissance. J’obtenais souvent des « 15, 16 », notes qui me comblaient. J’étais fou de bonheur. Je devins obsédé par la notation qui devait être élevée, cette note me permettant de dominer tous ces élèves indifférents à mon égard. Le professeur citait systématiquement mon nom en remettant les meilleures copies. Je m’habituais à ces deux formes d’écriture, aux dissertations qui révélaient ma personnalité et aux chansons que j’écrivais le soir, m’astreignant au respect des rimes. La chanson me livrait à l’imaginaire. Ce temps de créativité, c’était mon défoulement, ma délivrance.
Didier Celiset
Souvenirs d’écriture
25 octobre 2015
Bonjour,
Un énorme plaisir de vous lire et d’éprouver à travers tous vos mots tant de passion……… . Merci pour ce magnifique enthousiasme, vous avez réussi a me transporter. Belle Journée.
Merci Anne. Votre commentaire est stimulant, tonique.
Bonjour, tout d’abord un grand merci à vous de vous être abonné à mon Blog. Je me retrouve dans certains passages que vous écrivez, j’ai comme l’impression en vous lisant que je me reconnais, justement l’envie de laisser « éclater » sa souffrance intérieure par écrit mais pour ma part il me manque des pièces à certains de mes « puzzles », je n’ai pas fini de me confier, je prépare un autre texte que je publierais bientôt sur mon Blog. On n’a jamais fini de rechercher, on retrouve toujours des souvenirs ou des dits quelque part en entendant les gens parler, ou en allant chercher des réponses mais ça, très difficile bien souvent suivant l’origine du sujet qu’on voudrait approfondir. Cordialement, au plaisir.
La vie est une jolie construction
Un petit bonjour en passant…
Je reviendrai
Caty
Je viens de découvrir votre riche atelier d’écriture, et, de goûter à la substance de sa quête. Sa démarche a valeur de méthode au-delà des mots qui sortent de notre pensée dans la solitude de la création faisant office de notre communication.
Je vais suivre vos conseils!
si proche mais trop loin de vous dsl:(
Nous sommes proches par l’âme
je crois que oui cela est vrai votre âme a la même couleur que la mienne elle est blanche:)
En tout cas, l’âme se nourrit à chaque seconde
votre blog m’intrigue, il ne me laisse pas indifférente ,j’essaye de comprendre mais je ne peux pas, je crois simplement j’aime cela . Merci pour avoir visité mon blog et merci pour ce moment que j’ai passée en lisant vos articles
Merci infiniment. Je suis tout disposé à vous éclairer.
Bonjour Didier,
Vos « mariages atypiques » de … oups, je n’ai pas votre plume, donc, vos associations inattendues de notions (de qualités, de sentiments) m’ont particulièrement touchées. Pour le mental et la réussite, je pense qu’il y en a de deux sortes: la réussite en elle-même est réussite (le mental et les opportunités, etc font toute la différence) mais il y en a une deuxième où la réussite ne compte pas du tout. C’est l’objet de la passion, le but, qui est important … je pense à Brel qui avait un trac pas possible avant d’entrer en scène, par exemple. Lorsqu’il a compris comment faire « vibrer les foules » sans trac, il a arrêté car il a en même car il perdait en même temps son talent. (j’espère que c’est Brel. Je fais remonter à la surface de très vieux souvenirs). Le but de Brel n’était pas la notoriété, le soulèvement des foules, etc. Il DEVAIT chanter. Mais pour d’autres raisons. Son nom est resté plus que beaucoup d’autres noms. Idem, au cinéma (Film commerciaux et films d’auteurs)
Que voulons-nous faire passer, que devons-nous apporter, souvent ce n’est même pas une question de volonter mais de « tripes ».
😉
Il y a un moment, lorsque j’ai découvert votre blog
J’avoue que, par quelques mots, quelques lignes, vous avez su me convaincre.
Je reconnais bien là, la lumière.