Chaque nuit, j’écris. Jusqu’à l’aube, je suis le captif des mots. Si l’écriture n’est pas une douleur, cela n’a pas de sens d’écrire. Les rêves, les fantasmes, les blessures surgisssent…comme une armée qui envahit mon cerveau….En fait, l’écriture me ramène là où inconsciemment j’ai envie de camoufler mes angoisses et mes espoirs, comme un territoire intérieur…Je trouve des mots. Je les jette sur la feuille. Mais les mots s’échappent, ouvrent des portes, s’engouffrent dans l’enfance, dans des morceaux de vie…les mots se libèrent tandis que je reste avec mes chaînes.
Didier