Elles commencent d’une façon banale et se terminent d’une manière quasiment formatée, et entre le début et la fin, une histoire, un pan de vie et la routine et le quotidien jouxtant une forme de rituel, et la passion culbutant certains jours vers l’habitude, la trahison, la désillusion…les histoires d’amour sont belles, banales, volcaniques, ternies et au fond, on retient souvent la fin, quand les routes se séparent…moi je garde le début de l’histoire comme un tatouage, un métissage de chance et d’attirance…il ne faudrait pas oublier que nous créons la banalité avec ces rencontres par exemple dans les mêmes endroits, sur les même sites, quand un germe d’inédit pourrait aussi changer les données, certes la solitude nous conduit vers les mêmes attitudes, et après tout, ce qui est à notre portée, peut raisonnablement nous tenter…après réflexion, une dose de désillusions, souvent nous retournons à cette case départ de désarroi, mais enfin, les attitudes stéréotypées s’accompagnent aussi des mêmes risques…les exemples abondent de gens qui se rencontrent sur internet, de belles rencontres et l’amour qui se dessine, le bonheur qui surprend et les rencontres qui vous font basculer dans le désenchantement…tout de même l’amour mérite un début pétillant, émoustillant, quittant cette route aux lacets ressassés…et quand les ruptures sèment des particules d’incompréhension, l’amour mériterait une issue plus vertueuse
Didier Celiset