Extrait
J’emmène Sylvie au bord de la mer. Je suis avec le silence de Sylvie, avec le silence de mes pensées garrottées. Tant de silences finissent par peser même si je suis un homme libre. Le silence qui vient de l’eau, me fouette et semble incendier mes pensées. La solitude amène à créer un univers insaisissable même pour soi. Car tout est forcément confus à l’intérieur d’une solitude.