Il ne lui reste plus que des histoires. Sa maison est remplie d’histoires, avec cette odeur de nostalgie maculée de regrets, ses tiroirs où des lettres à l’écriture vacillante d’une élégance puérile jouxtent des coupures de journaux, des photos avec trop d’âme dans le regard. Le mobilier, les portraits placés pieusement sur des étagères, même les murs fissurés renferment des histoires. Des doigts se sont posés partout. Je propose à Madeleine de passer à l’atelier…Lundi elle sera là, avec ses mots, ces petites perles glissant sur les rides de la mémoire.
Didier Celiset