La vue était d’une rare beauté, presque indescriptible. Comme chaque fois que je voyais un truc magnifique, je ressentais un sentiment très égoïste et me l’accaparais, comme si le spectacle n’était que pour moi et que le décor m’appartenait. Comme si j’étais le premier et dernier être vivant sur cette Terre à en profiter et qu’à l’instant où je tournerais le dos à cette fabuleuse scène de vie, le rideau tomberait, en harmonie avec la rotation de mes talons, dans une synchronisation naturelle.
Florent Oiseau