Stefan Zweig a eu très tôt la révélation que la liberté lui viendrait d’ailleurs, d’un univers parallèle où, contrairement à celui où il vit, nul ne subit de contraintes. Il s’y sent heureux, léger. C’est l’univers des poètes et des écrivains, l’univers des livres et du théâtre. Sensations, émotions, aventures : tout ce dont la vie bourgeoise est avare, l’art en est prodigue.
Tel un voyage perpétuel, il lui apporte la lumière et le grand air dont son époque, l’empire et sa famille l’ont obstinément privé. Il se met à lire et à rêver, à écouter de la musique ou à réciter des poèmes, un enthousiasme fiévreux, qui ressemble à un premier amour.
Tel un voyage perpétuel, il lui apporte la lumière et le grand air dont son époque, l’empire et sa famille l’ont obstinément privé. Il se met à lire et à rêver, à écouter de la musique ou à réciter des poèmes, un enthousiasme fiévreux, qui ressemble à un premier amour.
Dominique Bona
Beau site, belles œuvres. Julien Julius Cauchois