ll n’y a pas qu’au bal que l’on porte un masque, les hypocrites en portent un tous les jours. Sylvain Maréchal
Année : 2017
La rémanence
C’est presque toute notre vie qui prend l’habitude de s’écouler comme ça, hors de nous, à côté de nous, devant nous. Et nous suivons en trottinant derrière, en essayant de ramasser les morceaux, et d’en faire une construction cohérente après coup, en recollant souvenirs photos et réflexions éparses. Nous sommes victimes de la rémanence. Christophe…Continue reading La rémanence
La vieillesse
Il y a énormément d’âges dans la vieillesse, ça peut aller très loin la vieillesse, c’est un truc qui prend son temps, on sait quand ça commence, on sait pas quand ça finit. Véronique Olmi
Cause ou effet
Nous voulons toujours que tout ait un sens. Nous voulons que le temps aille sans jamais se retourner, que les événements s’enchaînent, que les livres aient un plan, une signification cachée, l’histoire une fin […] D’où tient-on qu’il y a toujours des causes ? Pourquoi toutes choses au monde doivent-elles être cause ou effet ?…Continue reading Cause ou effet
L’envie d’écrire
Ecrire, c’est accomplir une recherche dont on sait bien qu’elle est vaine, mais c’est précisément parce qu’elle est inaccomplie que l’impulsion et l’envie d’écrire demeurent. Patrick Modiano
Ainsi va la vie
Ainsi va la vie, elle se nourrit d’impermanence, et c’est l’impermanence qui fait que la vie est vie. Le passé laisse une trace comme les pas dans le sable, mais c’est vers l’avenir que l’on marche. Agnès Ledig
Le hasard
Il n’y a rien de plus triste qu’une vie sans hasard. Honoré de Balzac
Aimer
Aimer n’est rien d’autre qu’un arrangement, jusqu’à ce que l’arrangement ne soit plus tenable. Arnaud Cathrine
Les larmes
Gouttes au goût salé, les larmes sont les messagères des peines et de la tristesse… Mais pas de honte à les laisser couler, elles racontent bien des choses. « Dans toutes les larmes s’attarde un espoir » Simone de Beauvoir
Mélancolie
Une aube affaiblie Verse par les champs La mélancolie Des soleils couchants. La mélancolie Berce de doux chants Mon coeur qui s’oublie Aux soleils couchants. Et d’étranges rêves, Comme des soleils Couchants sur les grèves, Fantômes vermeils, Défilent sans trêves, Défilent, pareils A de grands soleils Couchants sur les grèves. Paul Verlaine