Un sens à sa vie

Il est préférable de mourir à cinquante ans en ayant usé, abusé de l’existence sous toutes ses coutures, à l’envers, à l’endroit, couché, n’importe comment, pourvu qu’elle ait servi à quelque chose, que de la terminer à quatre-vingts ans sans un souvenir qui en vaille la peine, après avoir besogné comme un con pour des…Continue reading Un sens à sa vie

Mes cités intérieures

Le temps ayant joué son rôle de papier de verre, limé les aspérités les plus douloureuses, émondé ma mémoire des zébrures diurnes et nocturnes qui l’assaillaient en toutes circonstances, je suis aujourd’hui capable de me mouvoir à peu près normalement dans les ruelles de mes cités intérieures. Cela ne s’est pas fait sans souffrance. Dan…Continue reading Mes cités intérieures

Devenir écrivain

Je suis devenue écrivain comme on devient explorateur, ou archéologue. Je suis devenue écrivain pour plonger dans les abysses, à la recherche de ce qui n’a pas de nom. Je suis devenue écrivain pour nommer les fantômes. Anne-Laure Bondoux

La douleur

J’apprends que la douleur n’est pas un processus rectiligne, croissant ou décroissant. Elle est une vague, avec des pics, des creux, des éclaboussures. Camille de Peretti

L’idée de mutation

L’idée de mutation… peut être enivrante ou désolante, selon le point de vue que l’on opte. Elle peut être les deux, aussi : on peut très bien regretter ce qu’on laisse derrière tout en s’enthousiasmant pour ce qui vient devant – c’est cet équilibre que j’aimerais atteindre. Rafaele Germain