Il n’y pas de violon sans âme. Cette petite pièce faite en épicéa, que le luthier glisse, à la fin de son travail, sous le pied du chevalet, du côté des cordes aiguës, donne à l’instrument son caractère unique, sa sonorité propre. Il suffit d’un millimètre, à son placement, pour que tout soit changé. Affaire d’infime. La différence tient à ce presque rien fait d’intuition et de savoir-faire qui ressemble au hasard d’un instant
Maria Angels Anglada