Didier Celiset dans Double appel !

On a plusieurs vies, et une femme dans chaque vie. Mais pas lui. Lui, il a passé sa vie à attendre Odette. Il sait que c’est elle. Forcément elle. Mais comment lui dire ? D’ailleurs, comment on dit “je t’aime” ? Maurice obsédé par l’amour d’Odette, se triture les méninges pour lui déclarer son amour…Continue reading Didier Celiset dans Double appel !

Le temps

Non, le temps ne passe pas. Il arrive qu’il disparaisse, pour mieux réapparaître là où on ne l’attend pas, le temps se replie sur lui-même, puis se détend jusqu’à la transparence, plus loin d’une chose, trop près d’une autre, limpide comme une méduse, le temps avance comme ça, contracté, déplié, invisible… Isabelle Sorente

Vivant

Quand je dis “moi”, de quoi s’agit-il ? “Moi”, c’est d’abord quelque chose de vivant : je porte en moi la Vie, je suis donc, avant toute chose, la vie que je porte en moi.   Mais qu’est-ce qui est vraiment vivant en moi ?   C’est tout ce qui n’est pas parasitaire. Pour connaître…Continue reading Vivant

Leurs journaux intimes

Les gens disent la vérité dans leurs journaux intimes. Leur vérité, bien entendu. Et je vous pose la question : quel autre genre de littérature peut prétendre à un tel degré d’authenticité ? Pas les autobiographies, ni les déclarations de revenus ni les correspondances. Surtout pas les correspondances, bien au contraire ! « Cela fait…Continue reading Leurs journaux intimes

Ecrire

Ecrire comme on s’embarque, comme on vogue, comme on vague, comme on sombre au milieu des vagues. Tempête le roman, le roman comme on crie, le roman jusqu’à en tituber. L’écrivain ivrogne ivre de destins innombrables, de vies extérieures, lointaines, qui saoulent comme un alcool exotique. Régis Jauffret