Comment être loin de la vie ? Comment accepter d’être étranger, exilé ? Tout ce que l’on sait, tout ce que l’on reconnaît, et les chimères de la conscience, tout cela cède devant un seul instant de vie.
Un moucheron qui traverse l’air, un brin d’herbe que fait vibrer le vent, une goutte d’eau, une lumière, et d’un seul coup il n’y a plus de mots : il y a l’étendue muette de la réalité, où le langage est déposé, où la conscience est minéralisée.
Ceux qui veulent vivre au-dehors (ils disent au-dessus du monde), où sont-ils ? En effaçant le monde, c’est eux qu’ils effacent.
Un moucheron qui traverse l’air, un brin d’herbe que fait vibrer le vent, une goutte d’eau, une lumière, et d’un seul coup il n’y a plus de mots : il y a l’étendue muette de la réalité, où le langage est déposé, où la conscience est minéralisée.
Ceux qui veulent vivre au-dehors (ils disent au-dessus du monde), où sont-ils ? En effaçant le monde, c’est eux qu’ils effacent.
J. M. G. Le Clezio
Absolument! l’homme est un prédateur pour l’homme…allez vous bien Didier? Plus de nouvelles…..
Merci Marguerite pour ces réflexions pertinentes. J’essaie de tenir. Je pense à vous.
moi aussi je pense à vous à cette solitude morale qui est là et ne vous lache pas je suis là cher Didier forces à vous ! je le veux!!!
moi aussi Didier soyez en sur…:) courage le mental peut-être fort même lorsque la vie nous joue des tours…je compte sur vous!