La vie n’est ni un parcours linéaire dont notre naissance et notre mort seraient les points A et B, ni un cercle parfait refermé sur lui-même à la manière des contes de fées. Croire à ces figures-là, c’est ignorer nos errances, leur beauté et leur essentielle inutilité. Le destin n’est que l’histoire relue et corrigée de notre vie, une histoire qui commence par la fin, écrite par les autres le lendemain de notre mort.
Sophie Bassignac