J’ai une âme qui est toute à elle, habituée à se conduire à sa façon. N’ayant eu jusqu’à l’heure actuelle ni chef ni maître imposé, j’ai marché aussi loin et à l’allure qu’il m’a plu. Montaigne
Mois : juin 2020
Apprendre
C’est un métier que d’apprendre à vivre heureusement et à mourir sans crainte et sans regrets. Montaigne
Imperfection
Nous sommes tous intrinsèquement limités, par la durée de notre existence, par nos capacités physiques comme mentales. Mais notre erreur c’est de croire que cette limitation implique nécessairement notre imperfection. Etienne Jalenques
La poésie
Ce n’est pas le mot qui fait la poésie, c’est la poésie qui illustre le mot. L’alexandrin est un moule à pieds. On n’admet pas qu’il soit mal chaussé, traînant dans la rue des semelles ajourées de musique. La poésie contemporaine qui fait de la prose en le sachant, brandit le spectre de l’alexandrin comme…Continue reading La poésie
Le présent
Hier, c’est l’histoire. Demain est un mystère. Aujourd’hui est un cadeau. C’est pourquoi on l’appelle le présent. Eléanor Roosevelt
La peur d’apprendre
Laissons le dernier mot à Daniel Pennac : Vos professeurs ne sont pas là pour vous faire peur, mais pour vaincre la peur d’apprendre. Une fois cette peur vaincue, les élèves sont insatiables. Stanislas Dehaene
Unifié
Rétablir l’aise, renouer avec le «Paradis», c’est se sentir à nouveau unifié, même avec ses bourrasques intimes. Denise Desjardins
Avec son esprit
La pratique du journal permet d’affiner l’expression de ses sentiments, de ses sensations, de ses idées. Ceux qui se plaignent de ne pouvoir mettre des mots sur ce qu’ils ressentent gagneraient à écrire un journal. Revenir sur le temps écoulé, consigner ses pensées, noter ses gains existentiels quotidiens, connaître, donc, les pertes existentielles quotidiennes, « régler…Continue reading Avec son esprit
L’exil
Les yeux en pleurs, tu me demandesOù je vais, et pourquoi je pars.Je n’en sais rien ; les mers sont grandes ;L’exil s’ouvre de toutes parts. Victor Hugo
L’écriture
Je suis peut-être naïve, mais il me semble que l’écriture réclame une certaine humilité et que les écrivains sont toujours amenés à avouer leurs faiblesses, leurs failles, leurs blessures. La matière première de l’écriture doit venir de là, non ? De ces trous de l’âme d’où s’écoulent nos souffrances. Anne-Laure Bondoux