C’est peut-être cela, le bonheur, un instant où l’on est là, tout simplement, un moment quelconque où les mots sont de trop car il en faudrait trop pour le raconter. Oser le saisir dans toute sa plénitude sans permettre que ces mots, dans leur intention de le narrer, lui fassent perdre son intensité. Le temps condensé et l’échec du récit qui le rallonge. Le bonheur, une image à contempler en silence.
Claudia Piñeiro