S’arrêter devant le soleil Après la chute ou le réveil Quitter la cuirasse du temps Se reposer sur un nuage blanc Et boire au cristal transparent De l’air De la lumière Un rayon sur le bord du verre Ma main déçue n’attrape rien Enfin tout seul j’aurai vécu Jusqu’au dernier matin Sans qu’un mot m’indiquât quel fut le bon chemin.
Pierre Reverdy