L’écrivain parle pour nous séduire, comme par le passé. Il guette toujours dans nos yeux l’admiration que nous inspire son talent. Il fait tout, dira-t-on, pour se faire détester. Sans doute, mais c’est parce qu’il ne peut plus nous faire la cour ouvertement. Il lui faut d’abord se convaincre qu’il ne cherche pas à nous flatter. Il nous fera donc une cour négative à la façon des passionnés dostoïevskiens.
René Girard