Nos pensées

C’est vrai, nous sommes de si pauvres navigateurs, que nos pensées, pour la plupart, louvoient sur une côte sans havres, n’ont de rapports qu’avec les courbes des baies de poésie, ou gouvernent sur les ports d’entrée publics, pour gagner les « formes sèches » de la science, où elles se contentent de se radouber pour ce monde, et où nul courants naturels ne concourent à les individualiser.

Henry David Thoreau

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