Le bonheur

Inutile de nous lancer à la recherche d’un bonheur hors sol et hors saison comme ces sinistres fruits poussés sous serre et sans terre. Le seul bonheur qui vaille est celui qui s’enracine dans les saisons de notre vie : tout cabossé, irrégulier, imprévisible, mais finalement d’autant plus délicieux, avec une histoire qui en fait…Continue reading Le bonheur

Le temps

Parfois, je n’en sais la raison, le présent devient éternité. La connaissance remplace la mémoire. Mais ce n’est qu’un instant, l se remet en marche, nous comprenons que rien n’est acquis et que nous demeurerons vulnérables.Anne Philipe

Portes du silence

Lire, c’est ouvrir les portes du silence, y pénétrer à pas feutrés, le coeur battant, et miser gros sur l’inconnu. Ce qu’on apprend dans les livres de Christian Bobin, c’est la grammaire du silence. Et cette langue n’a point de fin. Et elle me console. Souvent.Yanick Lahens

Mélancolie

C’est ça que j’ai envie de décrire, cette sensation de mélancolie, d’épuisement du sens, qui, d’un coté, peut-être une sensation pénible, mais qui, de l’autre, peut-être aussi un sentiment lumineux. L’homme triste, c’est l’homme pensant, l’homme triste, c’est l’homme contemplant. Je pense que, lorsque l’on raconte une mélancolie, elle devient plus lumineuse. C’est la mélancolie…Continue reading Mélancolie

Incertitude

« Mais la vie est une incertitude à elle seule. Il n’y a que quand on est mort qu’on est sûr d’être mort. Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’imprévu. C’est comme ça et on n’y peut rien. On peut juste l’accepter. »Agnès Ledig

La vie

A toujours réfléchir, se poser des questions, se torturer l’esprit, on n’avance pas, on n’entreprend rien. Il faut laisser le risque entrer dans sa vie, ou saisir une chance au vol, c’est la même idée. Je crois foncièrement que la vie est mouvement et qu’il ne faut pas toujours chercher à figer, nommer, définir les…Continue reading La vie

Apprendre

Ça fait mal d’apprendre à quitter ceux qui nous quittent, d’apprendre à les aimer en silence, le dos tourné, les yeux baissés. De devoir apprendre à son coeur la force de se vider tout en demeurant habité. Apprendre à pleurer en souriant, à s’en aller en aimant…Philippe Besson