Que retient-on de quelqu’un qui part, hormis son dernier regard – toujours un regard de vaincu, d’ailleurs.
On se retrouve alors seul mais on oublie qu’on l’a toujours été. On s’est juste accouplés le temps de la traversée, le temps d’une vie, entre deux vides.
La joie, c’était la traversée. La violente beauté des vagues, la caresse des embruns. C’était ça la vie. Traverser avec toi. Être avec toi.
Grégoire Delacourt