Il y a les lettres. Il y a les photos. Il y a, surtout, ce qui ne se voit pas, ce qui ne se lit pas, ces traces infimes qui vivent dans la mémoire, le souvenir de ce qu’ils ont été. C’est sans doute ce qu’il y a de plus précieux, ce qui reste en nous de ceux que nous avons connus et qui ne sont plus.
Alain Rémond
J’ai été avertie du décès d’un ami et je constate que la première réaction est une forme d’effroi. La mémoire est vide, puis peu à peu se reconstruit l’histoire et les événements récents. La mémoire est participative.