Un matin on se réveille oui mais pas comme d’habitude.
Le regard fuyard comme une envie d’aller ailleurs.
De trouver ce qui n’est pas là, ces choses qu’on ne vit pas mais qu’on ressent depuis trop longtemps.
Un besoin de sentir vraiment ce qu’on est : autre chose qu’un jouet conjugal, autre chose qu’une page de livre arrachée, autre chose qu’un chapitre rajouté.
Il manque toujours un chapitre à une histoire celui qu’on voudrait vivre et non écrire.
La vie c’est comme un journal qu’on consulte tous les jours.
A force on l’ouvre sans vraiment regarder ce qu’il y a à l’intérieur.
Alcôve je veux te fuir, la puissance de ton masque m’écrase le poitrail !
Respirer là où je veux être et non là où je dois être.
Boniments de concierge, je divague sur une feuille de papier, les yeux fixés vers l’inaccessible.
Rivée à mon présent comme un enfant au sein de sa mère.
Rachel Desir
bonjour
nous vivons tous et toutes ces cruels moments de doute
ou l’envie de fuir devient si prenant qu’il nous fait peur aussi.
chaque jour devient alors un jeu vague, cruel, maussade, ou il
faut faire comme ci…pour ne pas hurler d’ennui.
beau ce texte.
bonjour
nous vivons tous et toutes ces cruels moments de doute
ou l’envie de fuir devient si prenant qu’il nous fait peur aussi.
chaque jour devient alors un jeu vague, cruel, maussade, ou il
faut faire comme ci…pour ne pas hurler d’ennui.
beau ce texte.