Je voudrais citer un grand neurologue Charles Baudelaire :
« Qu’est-ce que le cerveau humain sinon un palimpseste universel et naturel ? »
Oui, lecteurs, innombrables sont les poèmes de joie ou de chagrin qui se sont gravés successivement sur le palimpseste de votre cerveau, et comme les feuilles des forêts vierges, comme les neiges indissolubles de l’Himalaya, comme la lumière qui tombe sur la lumière, leurs couches incessantes se sont accumulées et se sont, chacune à son tour, recouvertes d’oubli.
Boris Cyrulnik