A force d’écrire, je me demande pourquoi j’écris. Interrogation saugrenue ? Pas vraiment. J’ai souvent écrit de manière égoïste, par plaisir de retrouver cette partie de moi, tapie, frustrée, néanmoins opiniâtre. Puis j’ai introduit dans mes écrits, ma perception de notre société, y greffant des thèmes universels. J’ai dû faire le tour de ma vie, de ces aventures éparpillées. Aussi l’interrogation devient légitime. Pourquoi continuer d’écrire ?
En fait, j’ai besoin de ce frôlement des mots.
Didier