Et si tu écrivais l’arbre des mémoires entendrais-tu ces voix proches qui te racontent comme des feuilles frêles dans la chambre du passé un murmure que tu confonds avec les vagues, entendrais-tu ces voix qui soulèvent les décombres pénètrent la forêt de saisons pour empoigner tes mots entendrais-tu cette voix blottie contre la tienne qui connaît le ciel, connaît la falaise trace devant toi de patientes aurores ?
Hélène Dorion