On ne s’intéresse pas assez au corps des écrivains : il a la même importance que leurs livres. (…) Le corps, donc, pas l’image. Ce corps là, cet ensemble de gestes ou d’intonations, ce système nerveux là. (…) Il y a bien continuité de tissu et de rythme entre les livres et la façon dont le corps qui les a écrits marche, parle, se tait, apparaît, disparaît.
Philippe Sollers