Certains amis. Car là encore, pour la plupart, on les choisit. À tel point d’ailleurs qu’on nous balance avec véhémence des « Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es ».
Mais là, je pense aux autres, ceux qui dégringolent dans votre existence et s’y agrippent si fortement que ce n’est même pas la peine de songer à s’en débarrasser. Ce sont ceux-là les vrais amis, les solides, ceux qui ne vous laissent pas dans la panade quand la ribambelle de faux-culs trouve un tas d’excuses pour se défiler lorsque vous avez besoin d’eux.
Ceux-là, ceux qu’on n’attendait pas, les vrais de vrais, ils portent en eux la sincérité des personnes qui vous ont choisi.
Patrick Röhr