Des mots trépident dans mon coeur. Mes doigts sur le clavier, soudain fébriles, balancent ces mots qui expriment les liens damasquinés d’humanisme, de partage qui viendraient d’une perche tendue par la société aux exclus …oui, je rêve d’une société fraternelle…la solitude me livre à ces moments émaillés de désirs, de rêves et l’écriture me donne ce privilège d’user de cette palette d’espérances. L’écriture, quel exercice merveilleux pour les utopistes, tout idéaliste ! L’écriture est comme un territoire avec des routes et des petits chemins. Les mots filent pour relier d’autres mots. Je vais doubler la nostalgie pour me diriger vers demain. Une pause sur l’aire du changement… l’écriture permet cet enivrant passage de l’imaginaire à cette nappe de lucidité sur le papier.
Didier