C’est ça que j’ai envie de décrire, cette sensation de mélancolie, d’épuisement du sens, qui, d’un coté, peut-être une sensation pénible, mais qui, de l’autre, peut-être aussi un sentiment lumineux. L’homme triste, c’est l’homme pensant, l’homme triste, c’est l’homme contemplant. Je pense que, lorsque l’on raconte une mélancolie, elle devient plus lumineuse. C’est la mélancolie non racontée qui est une mélancolie pesante.
Guéorgui Gospodinov
Une métaphore de Pascal, tout à fait.