J’aime cette berceuse de Chopin pour le somnambulisme qu’elle provoque. Alors je peux dormir debout – et écrire, puisque écrire est un songe éveillé. Un retrait du présent tel qu’il est, une vie parallèle, dans les terres hallucinées d’où le monde semble étranger. Dès lors, les moi potentiels se réveillent – et les projections fictives, que les personnages viennent incarner.
Ingrid Astier