Mais le bonheur ne se raconte pas, il se sent. C’est quelque chose comme le grand vent du large quand il vous cingle au visage. Il n’y a rien à en dire sinon qu’il faut le humer à pleins poumons, cet air si vivifiant, l’avaler yeux fermés jusqu’à ce que la tête vous tourne, lui laisser votre visage aussi longtemps que vous le pourrez. Quitte à vous en faire éclater la poitrine.
Yann Verdo