Les ciels

Mes phrases s’échappent de la page, je n’ai plus de mots. Si tu étais là, je ne dirais rien. Il y aurait des lumières de bouts de doigts, des mots à cueillir à la bouche, un parapluie de rêves plus grand que les questions. De ma nuque à mes reins, tu ferais le chemin d’une cambrure lente. Tu me tendrais les ciels, ce qui n’existe pas. Pour les étoiles, tu ouvrirais la mer. J’allumerais tes yeux.
Ile Eniger

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