» La plus grande faiblesse de la pensée contemporaine me paraît résider dans la surestimation extravagante du connu par rapport à ce qui reste à connaître » André Breton
Mois : septembre 2011
Mystère
» Tout être humain sans exception porte en lui un mystère qu’il ignore » Julien Green
Une porte
Je referme la porte pour la dernière fois. Voilà, j’ai tout perdu. Du moins mon cerveau enregistre cette donnée. Ce n’est guère le moment de philosopher ou de m’octroyer une dose de lucidité. Je suis déboussolé, livré à un flot d’angoisse et aux pelotons des exclus. A vrai dire, je garde ma dignité. Mais je n’ai plus de statut social. Ils ont…Continue reading Une porte
Convenances
Combien de fois au cours d’une journée, dites vous ? » ça va ? comment ça va ? oui et vous… » Au fond, il s’agit de convenances, d’une politesse ondulant sur une sorte d’automatisme, mais on se moque bien, la plupart du temps, de ce qui peut advenir dans la vie de la personne que l’on salue. On…Continue reading Convenances
Tort
» C’est avoir tort que d’avoir raison trop tôt » Marguerite Yourcenar » La conscience ne peut avoir tort » Alfred de Vigny
Culture
» La culture est ce qui subsiste quand on a oublié tout ce qu’on avait appris » Selma Lagerlof écrivain
Romancier
» Le romancier a beaucoup de droits, dont celui de mentir pour mieux dire la vérité » Claude Roy romancier » Si l’on couchait par écrit, sans rien inventer, l’histoire cachée des petites gens, les romanciers en resteraient abasourdis » Gao Xingjian
Ecoles
» De toutes les écoles de patience et de lucidité, la création est la plus efficace » Albert Camus
Le théâtre
» Le théâtre est une école de larmes et de rire, une tribune libre où l’on peut défendre des morales anciennes ou équivoques et dégager, au moyen d’exemples vivants, les lois éternelles du coeur et des sentiments de l’homme » Frederico Garcia Lorca
Un poète
» Il n’y a pas de plus grande récompense, pour un poète, que d’écrire un poème » Dylan Thomas » Un poète est un rossignol qui, assis dans l’obscurité, chante pour égayer de doux sons sa propre solitude » Percy Bysshe Shelley