La muse grisée

 

La muse grisée

Ma belle muse, je pense à toi, en ce temps de
Bacchanale, où l’exquise douceur du nectar,
Qui aux pieds des amphores, exhale un parfum de
Santé, plaisant tant au roi du palais Cathare,

Qu’exaltent, les ardeurs d’un Phoebus, seigneur d’un
Soleil, qui rayonne sur la cour de la vigne, quand
Le pampre à l’iris se mêle, coulera d’un
Flot amoureux, sur les transports d’une âme, trinquant,

Ô combien embrumée, perdant sa dignité,
Dans la douleur, d’un tumultueux haut-le-cœur,
Enivrant les pensées d’un esprit tourmenté,
Par la douce chaleur, d’une précieuse liqueur.

Divine beauté, dont le destin m’a charmé,
Viens au creux de mes bras, tendrement te blottir,
Oublier les démons de l’ivresse, et sentir
La si belle affection, du poète, tant aimé !

Paul Stendhal

3 commentaires sur “La muse grisée

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