Pudique sur ma relation exacerbée avec ces mots qui ne trahissent pas, qui se plaquent aux pans aguerris de ma
mémoire, de mes envies, qui tissent leurs sens, leurs doses de dérision..pudique sur mes jours et mes nuits qui se
lient, défiant les assauts et les pauses des mots; sur mon adoption de l’écriture comme refuge et souvent accès,
comme abri et liberté… et la route se poursuit avec cette compagne montrant la sensualité de sa langue, de sa syntaxe,
compagne qui s’éloigne rarement, si fidèle aux vallons de ma solitude
Didier Celiset