Je n’ai cessé de rencontrer des êtres déracinés, ayant dû quitter un pays, des parents. Tous les émigrants ont cette abnégation, cette nostalgie émise par une mémoire qui préserve tous les liens, cette mémoire qui reste la passerelle intangible entre les origines et l’adaptation à autre vie, qui perpétue une identité.
Didier Celiset