Une logique prédomine sûrement à l’intérieur de la mémoire. Didier Celiset
Mois : novembre 2015
Le corps d'une phrase
J’attache le prix à la phrase, ou à un rêve parce qu’il est plein de phrases. Je suis transportée par l’audace d’une virgule, séduite par des merveilles d’amphibologie, je relis mille fois ivre de m’y reperdre une période de Circonfession. J’ai des cahiers qui regorgent de phrases à plaisanteries je porte des anneaux de phrases…Continue reading Le corps d'une phrase
Le talent
Le talent me semble être une construction de l’inné. Didier Celiset
Le but de la vie
La conviction que la vie a un but est profondément ancrée dans chaque fibre de l’homme, elle tient à la nature humaine. Les hommes libres donnent à ce but des noms différents, et s’interrogent inlassablement sur sa définition, mais pour nous la question est plus simple. Ici et maintenant, notre but, c’est d’arriver au printemps.…Continue reading Le but de la vie
Vers Auschwitz
Cinq jours durant, en février 1944, Primo Levi a voyagé en train vers Auschwitz. Par les fentes entre les planches dont il approchait sa bouche pour pouvoir respirer, il a vu les noms des dernières gares d’Italie, et chaque nom était un adieu, une étape vers le nord et le froid de l’hiver, noms indéchiffrables de…Continue reading Vers Auschwitz
Des mots
Il est des portes sur la mer que l’on ouvre avec des mots. Rafael Alberti
Nos nuits anonymes
Nos nuits anonymes se rudoient avec ces silences, ces amertumes, ces résolutions et ces mots qui agrippent l’âme. Didier Celiset
Ecrire des romans
Pour moi, écrire des romans est fondamentalement un travail physique. L’écriture en soi est peut-être un travail mental. Mais mettre en forme un livre entier, le terminer, ressemble plus au travail manuel, physique. Bien entendu, cela ne veut pas dire qu’il faille pour cela soulever des poids, courir vite ou sauter haut. C’est pourquoi la…Continue reading Ecrire des romans
Les souvenirs
Les souvenirs, c’est quelque chose qui vous réchauffe de l’intérieur. Et qui vous déchire violemment le cœur en même temps. Haruki Murakami (Kafka sur le rivage)
A la merci de quelqu'un
Etre à la merci de quelqu’un, voilà qui enlève au mot toute son urbanité et ramène le corps social dans la féodalité, où nous nous voyons malgré nous taillables et corvéables à merci. Camille Laurens (Le Grain des mots)