L’écriture

Un bref malaise indistinct et sourd, habituel par ailleurs, me plongea dans une méditation désabusée. On ne peut pas écrire vraiment sans connaître de semblables moments de désarroi. La distance, parfois teintée de dégoût, d’insatisfaction du moins, que l’on prend alors avec sa propre écriture, reproduit en quelque sorte celle, infranchissable, qui sépare l’imaginaire de sa réalisation narrative.