Le vide, on ne peut pas le décrire. Juste ses effets. Me raccrocher à ma vie de con. Impuissance. Envie de passé. Tout recommencer, éviter les erreurs, quelles erreurs? Voué au vide ? Écrit. Destin. Et toutes ces conneries. Le moindre geste est pesant. Les yeux rivés au sol. L’indifférence à tout. Haïr les objets. Se distraire, prendre un bouquin, regarder un film, sursis pendant une heure ou deux, puis replonger. Tourner dans Paris, tourner sans but. Ces façades immuables qui abritent tant d’amours bon marché, ces existences grouillantes qui me dégoûtent. Nous.. Quelque part, quelqu’un qui vit sans moi.
Lolita Pille