Il est des silences verts, comme ceux de la campagne; des bleus, des blancs comme ceux de la mer, de la montagne. Ce sont des silences habités, des silences pleins. Celui-là est vide. Insoutenable. Comment le briser ?
Tatiana de Rosnay
Il est des silences verts, comme ceux de la campagne; des bleus, des blancs comme ceux de la mer, de la montagne. Ce sont des silences habités, des silences pleins. Celui-là est vide. Insoutenable. Comment le briser ?
Tatiana de Rosnay
La douleur, c’est comme du Rachmaninov : quand ça t’étreint, tu ne peux que t’asseoir et attendre, les yeux fermés, que la dernière note te lâche les tripes. La trace que cette femme a laissée est en dehors du temps, elle est plus forte que les chênes et les pierres, que les vents et les migrations.
Lyne Richard (Ne dites pas à ma mère que je suis vivant)
L’écriture m’était une circulation indispensable, comme le sang. Je sais très exactement pourquoi : je ne m’aimais qu’à travers mes mots. L’art vient quand le reste s’en est allé.
Dan Franck
On accède à des plaisirs très subtils et gratifiants quand on accepte d’être déstabilisé par des choses qui nous sont un peu étrangères.
Ina Mihalache
Les vertiges tancent ma solitude. Mais j’aime ces remparts…
Didier Celiset
C’est toujours ainsi : il suffit d’être confronté aux drames de la vie pour se sentir ridicule de s’être fait une montagne d’un rien. De notre rien. Face aux drames des autres, on prend souvent de belles résolutions. On se dit qu’on va maintenant tout relativiser. Mais ça ne dure jamais bien longtemps. On se met à nouveau à se faire du mauvais sang pour des broutilles, à s’énerver pour du vent.
David Foenkinos
Le soir, chez soi, chacun importe son petit exotisme, sa manière d’être ailleurs, il y a ceux qui boivent, ceux qui ne pensent pas, il y a ceux qui regardent des films sur le petit écran, et les autres, barrés plus audacieusement dans des livres, des jeux vidéo, le soir le monde est un vaste hall d’attente, on est tous là, les uns pas si loin des autres, pas trop proches pourtant, chacun dans ses murs.
Serge Joncour
Associe-toi à ceux qui disent : Même si tout va bien, nous devons aller plus loin. Parce qu’ils savent qu’il faut toujours aller au-delà des horizons connus.
Paulo Coelho
Ces signes vers nous, ces pluies crispantes
Didier Celiset
Ecrire une oeuvre de fiction c’est un peu comme faire voler un cerf-volant : la corde de l’imaginaire reliant l’histoire à la réalité, le souffle de l’inspiration lui permettant de s’envoler… Cela peut avoir l’air compliqué, dit de cette façon, mais il suffit souvent d’observer attentivement autour de soi, puis d’écrire en écoutant son cœur.
Manon Corriveau Côté