Dès qu’on a le gout de l’intelligence, la passion de l’étude, on se retrouve immanquablement seul. Dès que l’on a soif de nouveau, d’originalité, on s’éloigne de la collectivité humaine, des gros remous et des menus plaisirs du monde. On se tourne vers soi, vers le silence et vers les livres. Vers tous ceux qui, avant nous, ont pensé. Plus tard, on rencontrera d’autres esprits profonds, on conversera avec des amis sans essayer de les convaincre, sans vouloir réduire la diversité des points de vue. La solitude apprend à affermir sa propre pensée et à s’ouvrir à celle des autres.
Jacqueline Kelen
bonjour Didier c’est tellement vrai! belle journée.
Excellente analyse.