Où est la beauté ? Où se cache la pureté ? Jour après jour, elles se font grignoter un peu plus par la somme d’individualismes forcenés. Je pollue, je prends, je détruis. Je, je, je. J’ai un avis sur tout, j’envie la terre entière, je veux ma part de gâteau et tant pis pour ceux que j’écrase au passage, après moi le déluge. Telles des cellules malignes, ces âmes sales prospèrent et prolifèrent…
Ingrid Desjours