Je ne me sens toujours pas intégré dans la vie normale. Les camps de concentration m’ont rendu prématurément blasé, m’ont fait perdre tout sentiment violent de peur, d’amour ou de joie; ça m’empêche d’être sociable, de déconner, de rigoler. Je suis toujours sur mes gardes, ça m’a filé des complexes et ça me dérange.
Georges Moustaki
Siegfried Mei