Méfie-toi des systèmes ou des groupes, mais observe les individus. Lorsqu’ils acceptent de partager, quand ils offrent sans raison, lorsqu’ils s’oublient pour une idée, quand ils tendent la main, ils sont plus beaux que tout. Quand ils dépassent leurs petits intérêts, quand ils poussent un de leurs semblables pour qu’il s’en sorte mieux qu’eux, quand ils font équipe, ils sont grands. Ils sont même immenses. C’est en étant témoin de leurs élans que l’on trouve la force de tout endurer. C’est pour eux que l’on reste. La beauté d’une vie réside au creux de ces conjonctions. Regarde-les pleurer parce qu’ils sont trop émus, partager l’eau dans le désert ou s’unir face au pire. C’est bouleversant. Dans ces engagements souvent modestes, d’autant plus discrets qu’ils sont authentiques, nous puisons la force de continuer à y croire. C’est à cela qu’il faut être sensible, c’est cela qu’il faut protéger. Tout le reste n’est que le parasitage de notre nature profonde.
Gilles Legardinier
bonne réflexion j’ adhère c’est évident;)