Le firmament est plein de la vaste clarté ;
Tout est joie, innocence, espoir, bonheur, bonté ;
Le beau lac brille au fond du vallon qui le mure ;
Le champ sera fécond, la vigne sera mûre ;
Tout regorge de sève et de vie et de bruit,
De rameaux verts, d’ azur frémissant, d’ eau qui luit,
Et de petits oiseaux qui se cherchent querelle.
Qu’ a donc le papillon ? qu’ a donc la sauterelle ?
La sauterelle a l’ herbe, et le papillon l’ air ;
Et tous deux ont avril, qui rit dans le ciel clair .
Un refrain joyeux sort de la nature entière ;
Chanson qui doucement monte et devient prière .
Le poussin court, l’ enfant joue et danse, l’ agneau
Saute, et, laissant tomber goutte à goutte son son eau,
Le vieux antre, attendri, pleure comme un visage ;
Le vent lit à quelqu’ un d’ invisible un passage
Du poème inoui de la création ;
L’ oiseau parle au parfum ; la fleur parle au rayon ;
Les pins sur les étangs dressent leur verte ombrelle ;
Les nids ont chauds. L’ azur trouve la terre belle ;
Onde et sphère ; à la fois tous les climats flottants ,
Ici l’ automne, ici l’ été, là le printemps .
O coteaux ! ô sillons ! souffles, soupirs, haleines !
L’ hosanna des forêts, des fleuves et des plaines,
S’ élève gravement vers Dieu, père du jour ;
Et toutes les blancheurs sont des strophes d’ amour ;
Le cygne dit : lumière ! et le lys dit : clémence !
Le ciel s’ ouvre à ce chant comme une oreille immense.
Tout est joie, innocence, espoir, bonheur, bonté ;
Le beau lac brille au fond du vallon qui le mure ;
Le champ sera fécond, la vigne sera mûre ;
Tout regorge de sève et de vie et de bruit,
De rameaux verts, d’ azur frémissant, d’ eau qui luit,
Et de petits oiseaux qui se cherchent querelle.
Qu’ a donc le papillon ? qu’ a donc la sauterelle ?
La sauterelle a l’ herbe, et le papillon l’ air ;
Et tous deux ont avril, qui rit dans le ciel clair .
Un refrain joyeux sort de la nature entière ;
Chanson qui doucement monte et devient prière .
Le poussin court, l’ enfant joue et danse, l’ agneau
Saute, et, laissant tomber goutte à goutte son son eau,
Le vieux antre, attendri, pleure comme un visage ;
Le vent lit à quelqu’ un d’ invisible un passage
Du poème inoui de la création ;
L’ oiseau parle au parfum ; la fleur parle au rayon ;
Les pins sur les étangs dressent leur verte ombrelle ;
Les nids ont chauds. L’ azur trouve la terre belle ;
Onde et sphère ; à la fois tous les climats flottants ,
Ici l’ automne, ici l’ été, là le printemps .
O coteaux ! ô sillons ! souffles, soupirs, haleines !
L’ hosanna des forêts, des fleuves et des plaines,
S’ élève gravement vers Dieu, père du jour ;
Et toutes les blancheurs sont des strophes d’ amour ;
Le cygne dit : lumière ! et le lys dit : clémence !
Le ciel s’ ouvre à ce chant comme une oreille immense.
Victor Hugo
ub des plus grad! j’ai quelques poèmes de lui sr mon blog..A bientôt Didier