Deux désespoirs

On exagère toujours. On joue à se dire que c’est fini. On écoute un air essoufflé de flûte indienne. On vit seule, pour se prouver que l’on peut. Mais on regarde un étranger comme si c’était encore possible. Et je vous ferais remarquer que je sais aussi ceci : il ne suffit pas d’être malheureux séparément pour être heureux ensemble. qui se rencontrent, cela peut bien faire un espoir, mais cela prouve seulement que l’espoir est capable de tout…

Romain Gary

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