L’éveil

L’éveil est une courbe silencieuse. Nul n’ignore, nul ne profère, nul n’escorte plus amer le chemin. Encore les feuilles offusquées, même les vignes cachent nos pas et nous refusons la pénombre. Tes mots ne craignent ni d’épeler ni de rompre un équilibre. Tu sais les soirs escarpés précédant les retrouvailles. Nous connaissons la vie des murmures et faisons feuille de route pour la quête. Rien n’arrête. Le passé retenu écartera le soir. Rien n’évite, nous affrontons chaque blessure.

Isabelle Lévesque

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