J’ai aimé tant de femmes, entrevues, croisées, disparues, lisant dans les trains ou marchant dans les rues, j’ai aimé de jeunes mères à la tendresse lasse, des silhouettes graciles séparées par des vitres, de belles effarées, de belles éloignées, des élégantes, des pensives, des ensoleillées, j’ai aimé cet intime secret qu’elle protègent, l’art qu’elles ont d’apparaître, de glisser et se perdre derrière les paravents du hasard.
François Emmanuel