J’avance et mes pensées stagnent, mes illusions se plient pour me faire abdiquer – mais renoncer à quoi exactement ? – peut-être pas à l’essentiel, j’avance au rythme de la confusion, j’avance avec le nébuleux qui glisse le long de ma résistance intérieure, j’avance dans la nuit et l’énergie protectrice me retrouve au carrefour de l’aube et de la lucidité.
Didier Celiset